News - 27.02.2015

Election du conseil national des experts comptables : la nouvelle loi organique en enjeu central

Expert comptable 3

Ils sont 34 candidats en lice pour occuper les 12 sièges du conseil national des experts comptables, lors des élections qui se tiendront ce samedi 28 février à Tunis. Enjeu central : ouvrir la profession sur de nouvelles lignes de services, mieux contrôler la qualité des travaux, instaurer des mécanismes efficaces d’expertise judiciaire et apporter de nouveaux aménagements utiles.

Avec des programmes électoraux quasi semblables, les électeurs auront le choix difficile. Tous s’appuient en effet sur la finalisation de la nouvelle loi organique régissant la profession d’expert-comptable et portant refonte de l’actuelle loi 88-108 devenue caduque avec les évolutions qu’a connues la profession d’expertise comptable en Tunisie et dans le monde. Certains candidats se sont regroupés en listes et tenu des réunions de présentation de programmes ambitieux tant dans la capitale qu’au Centre et au Sud. D’autres ont préféré se présenter en indépendants, partageant les mêmes valeurs et objectifs que les autres pour rehausser l’image de l’Expert-Comptable, devenu depuis plusieurs années un acteur majeur dans la vie économique du pays et dont le rôle ne pourrait être ignoré dans les réformes en gestation.

La profession d’Expertise comptable en Tunisie est unanime sur le projet de réforme voté il y a deux ans sauf que ce dernier n’a pas pu malheureusement voir le jour vu les urgences du pays. Une loi trop attendue qui révolutionnera, selon plusieurs professionnels, ce métier évolutif qui s’est basée sur un benchmark international couvrant une quarantaine de pays et qui a réussi à adapter les pratiques professionnelles internationales au contexte tunisien.
 
Si aujourd’hui les Experts Comptables sont menacés dans l’exercice de leurs fonctions de commissaires aux comptes par des textes inspirés du droit comparé Français qui a fondamentalement changé depuis, la nouvelle loi organique permettra selon nos sources, de mieux cadrer cette responsabilité mais aussi d’ouvrir la profession sur de nouvelles lignes de services, mieux contrôler la qualité des travaux, instaurer des mécanismes efficaces d’expertise judiciaire et bien d’autres changements  
 
La course au conseil semble rude mais ce qui est rassurant c’est que les candidats sont pleins de bonne volonté pour parvenir aux objectifs qui leur ont été préalablement fixés par la profession.
 
Verdict des urnes : ce samedi. Un vrai travail commencera alors pour les membres du nouveau conseil national.