Hommage à ... - 22.02.2015

Décès du sociologue Abdelkader Zghal

 Décès du sociologue Abdelkader Zghal
Abdelkader Zghal, Sociologue de renom est décédé dimanche 22 février à l’aube, à l’âge de 83 ans. Il devait être inhumé l'après-midi au Cimetière du Jellaz.
 
Président de l’Association tunisienne d’anthropologie sociale et culturelle (ATASC), il était un des tout premiers Tunisiens et l'un des premiers chercheurs de CERES dans les années soixante avant de mener une brillante carrière universitaire. Il a participé à plusieurs manifestations scientifiques en Tunisie et Ailleurs. Parmi ses publications :1964. « Modernisation de l’agriculture et populations semi-nomades », Paris, École pratique des hautes études. 1974. « Industrialisation et spécificité culturelle dans le Tiers Monde », Revue tunisienne de sciences sociales, n° 36-39 : 13-19. — 2000. « Pour changer la notion de spécificité d’un objet de désir en objet de recherche sociologique », in L. Ben Salem et D. Mahfoudh-Draoui (éd.) : 97-113 etc.
 
Tags : abdelkader-zghal  
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5 Commentaires
Les Commentaires
ammou - 22-02-2015 16:25

un personnage qui a marqué la génération des années 60 par ses recherches sur des sujets pointus relatifs au tiers monde et aux problèmes spécifiques de nos régions. Que Dieu l'accueille dans son infinie miséricorde, que son âme repose e paix. Allah y'arhmou.

Saidi - 22-02-2015 21:11

Un petit HOMMAGE à mon prof ABDELKADER ZGHAL: « POUR NE PAS MOURIR IDIOT » Ce sont bien les paroles de Si Abdelkader lors de son dernier passage à la télévision juste avant les dernières élections de 2014. C'était un message fort pour nous tous et toutes, venant de l'un des pionniers de la sociologie en Tunisie. Ces paroles, étaient une réplique à une question journalistique portant sur le Pourquoi de sa dernière étude sur les mouvements islamistes. Malgré, sa maladie et ses douleurs parfois insupportables, si Abdelkader n’a pas cessé de produire, de penser et de se soucier de la sociologie et de ses phénomènes. Il était auteurs de plusieurs articles et études portant sur la modernité/ la modernisation, l’industrialisation, l’immigration et autres thèmes. Sa formation de base en psychologie associée à la sociologie dans une phase ultérieure a soutenu ses thèses. Ses lectures philosophiques, anthropologiques et sociologiques variées ont orientés ses points de vue pertinents et originaux. Il était toujours à la page. Il connaissait les derniers écrits, suivait les infos, questionnait les phénomènes sociaux, et visait les questions anthropologiques dans notre société. A quatre-vingt-trois ans, il était avec un esprit de réflexion intact. Il écrivait jusqu’à la dernière heure de sa vie, en disant toujours : « rien ne vaut mieux qu’apprendre, lire et produire. Il faut entretenir nos esprit et penser/ repenser ce qui nous environne ». Ces dires de si Abdelkader expliquent mieux le vrai sens de ses derniers propos télévisés « pour ne pas mourir idiot ». Voilà, qu’il est parti intelligent, pertinent et perspicace, en adressant un seul message : LIRE, PRODUIRE, NE RESTER PAS IDIOT ET STUPIDE. Bref, nous apprenons toujours de nos pères fondateurs du savoir. Ses collègues/Etudiants ont été honoré par son acceptation de présider l’Association tunisienne d’anthropologie sociale et culturelle (ATASC), mais il était toujours membre de l’Association Tunisienne de la Sociologie et il était pour longtemps, membre du Conseil Arabe de l’Association Arabe de Sociologie fondée par son homologue notre cher prof Taher Labib. Paix à son âme Saidi Fethia: Sociologue

Demonastir - 23-02-2015 01:29

Allah y'akhmou. Un homme de qualité, un chercheur sans préjugé, un ami de coeur.

Mohamed Noureddine KAROUI - 23-02-2015 06:57

رحمه الله وأسكنه فراديس جنانه

Philip Akre - 23-02-2015 20:11

I met Abdelkader when he visited New York in the 1970s. I was in the audience when he gave a brilliant lecture at Columbia University. I spoke with him after the lecture and he asked if I could take him on a walking tour of Harlem, very close to the Columbia campus in upper Manhattan. From our conversation, I learned he wanted to know and experience this historic African-American community and to understand the pivotal role of race in American society. Naturally, I obliged him and we spent a delightful afternoon walking across 125th Street, visiting shops, speaking with people. HI could see he was energized by participating in the sights and sounds of the neighborhood. We met several other times during his stay in New York. He was kind, thoughtful, and an engaged academic. He influenced my own studies in a very positive way. He was the model of an engaged academic and humanitarian.

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