News - 13.09.2014

Tabarka-Aïn Drahem: L'émerveillement du Nord

La Kroumirie, sur la frontière tuniso-algérienne, regorge de trésors de la nature. Aïn Drahem, à 800 m d’altitude, et Tabarka, donnant sur la mer, alignent monts verdoyants, forêts giboyeuses et mer poissonneuse au fascinant fond marin.

Pays du chêne-liège, mais aussi du sanglier et de toutes les délices, à la fois, de la montagne et de
la mer, cette région exceptionnelle de la Tunisie demeure la moins connue, la moins explorée, à commencer par les Tunisiens eux-mêmes. L’implantation d’un aéroport à Tabarka et d’une série d’hôtels n’ont pas suffi pour relancer le déclic impulsé par Lotfi Ben Hassine, début des années 70, avec son festival conçu sur l’inusable concept : «On ne bronze pas idiot !

Rarement une région de Tunisie offre autant de variétés touristiques : pêche, chasse, plongée sous-marine, écotourisme, tourisme sportif et autres. Mais, beaucoup reste à faire : le déblocage des lots non affectés depuis 30 ans au Montazeh de Tabarka, le lancement du projet du Col des Ruines, s’étalant sur 50 ha et devant créer
1 500 lits dont 400 lits en résidences individuelles (13,6 MD de crédits budgétisés), le réaménagement de l’école hôtelière d’Aïn Drahem, le lancement de gîtes ruraux dans la forêt, et, pourquoi pas, un téléphérique entre Tabarka et Aïn Drahem. «Notre impatience est épuisée, diront les professionnels du secteur à la ministre du Tourisme Amel Karboul, lors de sa visite, mi-août. Il faudrait réviser toute l’approche ! Chaque nouveau ministre  nous fait des promesses qui restent sans concrétisation».  «Je ne vous promets rien, prendra la précaution de répondre la ministre. En fait, il ne s’agit pas de revoir la démarche pour Tabarka-Aïn Drahem, mais de concevoir toute une nouvelle stratégie. Il y a eu beaucoup de copier-coller par rapport au balnéaire d’Hammamet, alors que la région se distingue par sa spécificité. La crise est encore plus accentuée ici, mais heureusement que tout est merveilleux. Il va falloir y travailler !»

Sur la route sinueuse qui monte de Tabarka à Aïn Drahem, Fernana et Béni Mtir, le paysage est d’une rare beauté. Partout la nature luxuriante est au rendez-vous. Partout aussi, le dispositif de sécurité constitué par l’armée nationale, la garde nationale, la police, les agents champêtres, les gardes forestiers et les douaniers sont en poste. Vigilance maximale. Ce qui rassure le visiteur.

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Tags : Amel Karboul   Tunisie