Opinions - 02.04.2014

J'ai détourné le vol de la Malaisian Airlines et voici mon récit

J’étais en classe first et j’occupais le siège 1A . Quand l’avion a atteint son altitude de croisière de 30 000 pieds, j’ai mis mon masque et je me suis dirigé vers le système de distribution d’air de l’avion, je l’ai branché à une capsule de gaz soporifique que j'avais en main et qui a fait endormir l’ensemble des passagers et le PNC en 15 secondes.

Toujours muni de mon masque j’ai fais sauter le verrou de la cabine de pilotage et je me suis occupé du pilote et de son copilote. Pendent que j’essayais de les neutraliser, avec mon pied, j’ai activé le pilote automatique pour que l’avion arrête de perdre de l'altitude et maintienne son cap.

Les deux pilotes maîtrisés et ligotés, j’ai repris les commandes de l’avion, j’ai continué sur le même cap jusqu’à sortir de l’espace aérien malaisien, a ce moment j’ai dis «bonne nuit» au contrôleur aérien de Malaisie et j’ai piqué l’avion tout en désactivant le transpondeur et la radio VHF. J’avais 10 minutes pour descendre à 900 pieds et disparaitre des radars militaires et civils de la région.

A 15 000 pieds j’ai opéré un changement de cap de 172°. A 800 pieds d’altitude mon avion survolait la mer à une vitesse de 550 km. A cette altitude la consommation de kérosène doublait, heureusement que j’étais à deux heures du point de contact établi pour le ravitaillement en vol.

Les passagers et le PNC toujours endormis, les deux pilotes ligotés et immobilisés, je me suis servi un repas tout en maintenant le cap.

Deux heures après, l’avion de ravitaillement en vol était au RdV, je réduis encore la vitesse, l’avion citerne se positionne 30 m plus haut que mon avion et à ma vitesse, libère le tuyau de ravitaillement. Je passe en mode manuel et je positionne les buses de ravitaillement délicatement. Je verrouille le système, le ravitaillement s'enclenche dès la première tentative le tout à 310 km/heure. Le plein durera 35 minutes. Je sms le numéro de ma carte de paiement au pilote de l’avion citerne qui fait légèrement pivoter les ailes de son avion en guise d’au revoir et de bonne chance.

Le plein fait, me voila avec une autonomie de 12 heures, je mets alors le cap vers l’Ouest , en survolant le désert d’Arabie, l’Egypte, la Lybie toujours à faible altitude pour éviter les radars

Arrivé au dessus de Tunis, je téléphone à Nawfel Ouerteni, je lui raconte mon histoire et sans me poser la moindre question, il accepte de suite que je passe dans son émission. RDV est pris pour la semaine prochaine....

HJ

Tags : Tunisie