News - 22.12.2013

En attendant «Le journal d'un prince banni» de Mouley Hicham

Qu’elle évaluation fera Mouley Hicham, le cousin du Roi du Maroc, de la révolution tunisienne et du «printemps arabe» dans le livre qu’il s’apprête à publier sous le titre de «Le journal d’un prince banni». Annoncée en avril prochain aux éditions Grasset, sa parution est vivement attendue au Maroc, mais aussi dans les autres pays du Maghreb. 

Troisième prétendant à la succession alaouite, ce « prince rouge » sera le premier de la dynastie qui gouverne le Maroc à raconter le pouvoir et le contre-pouvoir, ce qui est visible et ce qui se passe en coulisses, la cour et ses secrets. Mais pour ce chercheur en sciences sociales, diplômé de Princeton et de Stanford, souvent invité à donner un cours inaugural à Harvard et des conférences au Collège de France, c’est l’analyse qui prime toujours.
 
Mouley Hicham était à Tunis, fin mars dernier, pour participer à une conférence organisée par l’université de Stanford sur le thème de « Bâtir des ponts vers des démocraties viables en Tunisie, en Égypte et en Libye ». Y avaient particulièrement pris la parole, Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi. 
 
Tags : essebsi   Ghanouchi  
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3 Commentaires
Les Commentaires
tounsi - 22-12-2013 23:05

Un intellectuel de haut vol;mais à quoi aspire t il vraiment?on lui a collé l 'etiquette de Prince rouge?on aimerait lire en vous et pas seulement vos articles;lever les ambiguités;

bouzaiane Mohamed - 24-12-2013 13:44

L'ouverture à la critique objective ne fait qu'enrichir la démarche démocratique dans n'importe quel pays. Il est fort intéressant de lire ou de voir la conférence des chercheurs de haut niveau. Ce qui est acquis en Tunisie est que le pouvoir ne sera plus entre les mains des personnes vedettes cousus par les médias qui ont participé à leurs conceptions. Notre société continue à être modérée, mais moins passive qu’auparavant et ce, grâce au poids de culture qu'il a subit durant des siècles. L'intégration des idées qui ont engendré des agressions contre les civils, les politiciens et les hommes en uniforme, sont les conséquences des anciennes politiques qui ont développé la corruption chez un nombre important de Tunisiens. En effet, chercher des récompenses à la suite d'un sacrifice fait au profit du pays, ne peut émaner que d'un esprit à mi chemin entre le matérialiste calculateur et le corrompu à la recherche d'avantages particuliers. Dans tous les cas, il est loin du volontarisme et de l'amour sacré de la nation. Ainsi, cette prédisposition prépare du terrain aux divers prédateurs en quête de vente de biens et services divers à une population atteinte par un virus injecté et diffusé petit à petit. On y trouve, ceux qui veulent vendre des équipement et matériel imité ou volé, ceux qui comptent ouvrir des marchés d’armement légalement ou illégalement, ceux qui envisagent louer leurs argents à de forts taux etc. Dans tous les cas, leurs stratégie est à déjouer par l’éveil collectif et par une intelligence développée en vu d’établir des rapports gagnants- gagnants avec nos prédateurs et échapper de la position de proie facile. C'est possible à condition de bien les comprendre et de bien voir et évaluer les parties qu'ils veulent prendre. Tous les pays n'échappent pas à la loi de la jungle qui est celle du plus fort. Heureusement que nos systèmes immunitaires résistent encore bien et que nous sommes bien maigres pour rassasier les prédateurs.

naji ben hamida - 25-12-2013 06:02

c'est une publicité gratuite, pour un livre et un auteur inconnu, sinon quel est l'interet d'une telle annonce, Est-ce un évènement ? qui intéresse les tunisiens?

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