News - 23.09.2013

«Marzouki n'a plus sa place à Carthage»

«Marzouki  n’a plus sa place à Carthage. Les deux composantes de l’exécutif, la présidence de la république et le gouvernement doivent démissionner». Après l’avoir longtemps ménagé,  Béji Caïd Essebsi a critiqué vertement, dimanche,  Moncef Marzouki  accusé notamment d’avoir cherché à parasiter l’initiative du Quartet en lançant la sienne et d’avoir défendu le bilan du gouvernement. Dans une récente interview à un journal saoudien, M. Caïd Essebsi a indiqué qu'il ne verserait pas une larme sur le départ de Marzouki, ajoutant qu'il respectait la fonction (celle de président de la République), mais non l'homme.

Enfonçant le clou, le communiqué publié à l’issue de la réunion du Conseil national de Nidaa Tounes accuse, lundi, Marzouki d’être à l’origine de la crise que traverse le pays « parce qu’il fait partie du pouvoir exécutif qui a lamentablement échoué ».

A noter que  Béji Caïd Essebsi n'a jamais caché ses ambitions présidentielles, surtout depuis la suppression en commission de l’article du projet de constitution relatif à l’âge maximum du candidat à la présidence de la République. Il convient aussi  de rappeler que BCE est le candidat préféré des Tunisiens aux présidentielles d'après les sondages loin devant...le juriste Kaïs  Saïed.