Mon 1er patron - 12.11.2008

Dr. Mohamed Ben Ismail

Rigueur,efficacité, ponctualité,tel est le crédo que Mohamed Ben IsmaÏl a enseigné à ses élèves.Devenu lui-même cardiologue, Rachid Mechmèche n'est pas prêt à oublier l'enseignement de son maître.Il en a fait son profit tout au long de sa carrière.

Parmi les honorés du 50ème anniversaire de l'Université Tunisienne, figure un éminent professeur de médecine. Double portrait par un disciple, le Dr Rachid Mechmeche, chef de service Cardiologie à l'hôpital La Rabta, Tunis, et un portraitise de talent, Mohamed Beragoaui.

Témoignage du Dr Mechmèche

 1. Qui a été votre premier votre patron ou mentor,  le plus influent?                  

Si Mohamed Ben Ismail : célèbre cardiologue Tunisien.
 
2. Quelles sont les trois règles qu’il vous a enseignées?                                             
 
Rigueur, Efficacité, Ponctualité
 
3. Comment ont-elles façonné  votre philosophie de travail?
 
 En les adaptant en permanence à la vie professionnelle

4. Citez une initiative que vous avez prise dans votre entreprise et dont vous êtes particulièrement fier ?
 
Introduction de plus d’Humanisme et de respect d’autrui,
  Dr. Rachid Mechmèche
 
5. Quelles sont les qualités que vous recherchez dans votre équipe?
 
L’efficacité, la moralité  
 
6. Quelles sont les trois qualités que les PDG devraient avoir?
Faire partie intégrante du groupe. Etre à l’écoute des membres de l’équipe.  Etre modeste et Etre respecté
 
7. En quelques mots, quels conseils avez-vous à donner à un PDG afin qu’il soit une source d'inspiration pour ses employés ?
Ne pas se déconnecter du groupe, être efficace et constamment à l’écoute de ses membres, veiller à ladiscipline 
 
 
Qui est le docteur Mohamed Ben Ismail ?                    
 
 Mohamed Ben Ismail :  Le Nostalgique
  
A 72 ans, Mohamed Ben Ismail garde toujours les mêmes réflexes du cardiologue aussi dévoué à ses patients qu’avide de savoir et de connaissance. Ses patients, il peut vous les citer de mémoire. Ceux qui poursuivent leur traitement, voire ceux qui sont décédés, du moins une bonne partie d’entre eux.
 
 Pour lui, cet attachement fait partie intégrante du traitement tout comme la participation aux différents congrès scientifiques internationaux intéressant sa spécialité est indissociable du savoir, seul et unique moyen d’être au fait des progrès de cette science qui, explique-t-il, « se rapproche de plus en plus d’une science exacte ». 
 
 Avec le temps, Mohamed Ben Ismail est devenu le personnage incontournable de ces congrès tant il s’est investit dans cette science qui lui a tout donnée. Une véritable idylle qui dure depuis bientôt un demi siècle si on inclue les études universitaires. Et il faut les compter.
 
Mohamed Ben Ismaïl, élégamment habillé, cheveux grisonnant, tient à peine dans son fauteuil. Son cœur bat au rythme de ses souvenirs aussi attachants que
 
lointains. Des
moments forts mais aussi des souvenirs anodins peuplent une mémoire vivace. De son cabinet médical de la clinique dont il est l’initiateur, « à contre cœur », aime-t-il préciser, il n’est pas prêt d’oublier toutes ces années parisiennes à la fois attachantes et studieuses. Il n’est pas non plus prêt d’oublier ces années sfaxiennes ayant accompagné son enfance et sa prime jeunesse.
 
 Choyé et dorloté par un père autoritaire et attachant, exigeant et jovial, il ne put se dérober à la volonté paternelle de faire de lui un médecin. « Etre médecin, c’est être tout à la fois », disait son père non pas pour expliquer ce choix, encore moins pour le justifier mais pour se donner une raison car, il savait qu’on ne lui refuserait rien. Chez les Ben Ismaïl, on ne discute pas, on ne refuse pas. On obéit. En parfait patriarche, son père savait mener son monde et veillait jalousement sur lui. 
 
Après des études primaires à l’école coranique « Echabab » (La Jeunesse), il entre au collège de Sfax poursuivre ses études secondaires qui, manque de pot, se terminèrent en queue de poisson. Et pour cause : Après les événements sanglants de 1952 occasionnés par la répression des forces d’occupation, les établissements scolaires furent fermés et l’examen du baccalauréat annulé. Son père, l’un des bourgeois les plus en vue de la société sfaxienne n’hésita pas à l’envoyer à Bordeaux dans l’un de ces établissements où les élèves, en séjour bloqué, préparaient et passaient leurs examens.
 
Né le 15 mars 1935, Mohamed Ben Ismaïl, obtint son baccalauréat à l’âge de 17 ans et entra à la faculté de médecine de Paris après avoir obtenu son BCP (Physique, chimie et biologie) à Tunis. A cet examen, passage obligé pour faire médecine, il était classé 4ème. De sa génération, il se rappelle de Rachid Terras, Mekki Laroussi, Ahmed Grab, Saâdeddine Zmerli, Mohamed Fourati, etc…Une nouvelle page de sa vie s’ouvrait : Riche en savoir, fertile en connaissance et dure en labeur.

Mais l’homme à l’esprit cartésien, pétri de culture philosophique prônant la logique et le pragmatisme, ne pouvait mieux tomber. Mieux. Il ne regretta pas son penchant pour l’histoire et était ravi d’atterrir en médecine et d’être l’élève des cardiologues les plus réputés du monde, à savoir : Le professeur Lenègre et celui moins connu parce que moins médiatique le professeur Caroly Gastro.

En côtoyant les meilleurs, celui qui s’était donné à fond ne pouvait être qu’aussi brillant. Modeste, Mohamed Ben Ismaïl préfère revenir sur un cursus ponctué de succès et riche en titres : Docteur en Médecine de la Faculté de Médecine de Paris (lauréat de la même faculté), externe des hôpitaux de Paris, interne des hôpitaux de Paris (1966), chef de clinique de la faculté de Médecine de Paris (1964-1966) et enfin professeur agrégé, concours 1966 à Paris.

 En rentrant à Tunis, au cours de la même année, Mohamed Ben Ismaïl, était le plus jeune professeur Tunisien en Médecine. Son père, en grand seigneur, lui offrit une belle voiture décapotable. Ce beau geste, Mohamed Ben Ismaïl, s’en souviendra toute sa vie. Tout comme il se souviendra de son mariage avec Odile, une française qui l’avait accompagné tout le long de sa vie estudiantine. Comment avoir la bénédiction paternelle pour ce mariage. « Il était hors de question que je le lui annonce moi-même », confie-t-il en parfait connaisseur des usages, ajoutant « chez les Ben Ismaïl, nous sommes trop respectueux les uns les autres pour évoquer franchement de tels sujets qui pouvaient occasionner des voltes face regrettables ». Il chargea un ami à son père de lui en parler. Résultat : une bénédiction qui en surprit plus d’un. « Odile ne tarda pas à s’intégrer dans le cercle familial », aime-t-il à dire en guise d’hommage à celle qu’il considère comme « le plus cadeau que la France m’ait jamais offert ».
 
Se remémorant ses années parisiennes, Mohamed Ben Ismaïl, la voix claire mais le timbre légèrement cassé, se rappelle de son séjour à la Maison de Tunisie à la Cité Universitaire Paris 14ème. Il préparait son examen d’internat avec la fille et le gendre d’un des grands responsables de l’instruction publique en Tunisie sous le Protectorat. Celui là même, précise-t-il, qui avait renvoyé les élèves des collèges les empêchant de passer le baccalauréat en 1952, suite aux événements douloureux qui avaient occasionnés la mort de plusieurs militants. « Le monde est réellement petit », commente-t-il, un brin philosophe ajoutant qu’il s’était bien gardé d’évoquer ces souvenirs.
 
A Tunis, une brillante carrière l’attendait. Il était chef de service à l’hôpital « La Rabta » et continuait d’enseigner à la faculté de Médecine de Tunis depuis sa création en 1964. « J’arrivais de Paris spécialement pour donner des cours. J’habitais le Carlton et repartais aussitôt après », dit-il, fier d’avoir participé à l’essor de cette jeune faculté. Nous étions tous de jeunes professeurs en médecine conscients de notre rôle dans une Tunisie fraîchement indépendante et engagée dans la passionnante bataille du développement. En les recevant, le Président Bourguiba fut surpris par la jeunesse de Mohamed Ben Ismaïl et ne put s’empêcher de dire à son sujet : « Mais nos professeurs sont de plus en plus jeunes ». Ce à quoi Ben Ismaïl répliqua : « C’est à l’image de la Tunisie, Monsieur le Président ». Bourguiba était ravi. Il ne savait pas encore qu’il allait revoir ce même professeur à son chevet un certain 15 mars 1967 lorsqu’il fut victime de son premier infarctus. L’entourage du Président fut également surpris par le jeune âge du professeur et avait du mal à se fier à son diagnostic, exigea de convoquer le professeur Lenègre qui, après avoir ausculté l’illustre patient, conclut en ces termes : « Je n’ai rien à ajouter au diagnostic du professeur Ben Ismaïl » et répartit le jour même pour Paris.

A « La Rabta » où il devait rester jusqu’en 1990, les choses n’étaient pas aussi simples. Mohamed Ben Ismaïl allait engager une véritable bataille qui dura deux années. Résultat : Le pavillon 13 était entièrement équipé. La Tunisie venait d’entrer de plain pied dans la cardiologie moderne avec notamment l’introduction de l’hémodynamique et le cathétérisme intra cardiaque, etc. Ce bon départ fit de la Tunisie l’un des pays en développement le plus à la pointe des progrès de la cardiologie. Pour preuve la confiance des médecins français qui nous envoyaient des internes passer près de deux ans dans nos hôpitaux. « Tous ces efforts ont permis de limiter dans d’importantes proportions les cardiopathies rhumatismales, causes des maladies cardiaques jusqu’en 1980 », précise Mohamed Ben Ismaïl ajoutant « qu’à compter de cette date et avec l’amélioration du niveau de vie, on dénombrait de plus en plus d’atteintes coronariennes ». Conseil d’un cardiologue pour éviter ces maladies qui tuent : « Ne pas fumer, manger moins et marcher plus ».

Se démenant dans son service qu’il a monté de toutes pièces, Mohamed Ben Ismaïl régnait sur son monde en patron incontesté et incontestable. Ayant constamment recours à la coopération internationale, il organisa plus d’un congrès pour être « up to date », acheta de nouveaux équipements et forma plusieurs générations de médecins mais aussi de cardiologues. « Une véritable famille unie et solidaire était née», dit-il l’air pensif, ajoutant « qu’aucun des cardiologues ne voyait sa vie en dehors de l’enceinte de ce service. Aussi la réforme de 1988 obligeant les chefs de service à choisir entre le public et le privé a-t-elle été vécue comme une véritable déchirure ».
 
En 1990, il quitta « La Rabta » après y avoir passé deux années pour préparer la relève, la sienne, à la demande de qui de droit, Mohamed Ben Ismaïl, se retrouva quasiment dans la rue à l’âge de 55 ans. « Je n’avais que mon stéthoscope et mon stylo et ne savais rien faire d’autres que la cardiologie», dit-il l’air contrarié mais plus décidé que jamais à tourner définitivement cette page. Homme d’une grande sensibilité, il ne laisse jamais couler une larme dont on voit la brillance à travers ses lunettes de myope. Il la retient, juste à temps. Il a trouvé la sortie. Un concours de circonstances allait lui permettre le « transfert », au sens philosophique du terme, de « La Rabta » à une clinique dont il est l’initiateur avec ses anciens collaborateurs devenus ses partenaires.
 
Le cordon ombilical qui le reliait à cette discipline allait être reconstitué comme par miracle. Lui qui croit aux miracles en fut le premier surpris. Tout comme il fut surpris par l’arrivée d’une patiente trois ans après avoir diagnostiquée comme mourante suite à une défaillance cardiaque gravissime. « Elle avait effectué le pèlerinage et venait me saluer », dit-il heureux par ce que côtoyant la mort au quotidien et sachant ce qu’elle engendre de tristesse et de malheur.
 
Devait-il céder, lui qui avait ce besoin vital de travailler, de se sentir utile et d’être au milieu de ses patients ? Il était épanoui dans son service à « La Rabta » qu’il avait agrandi, modernisé et compartimenté (adultes, congénital, soins intensifs, hémodynamiques, etc.) sans compter ces mémorables « staff » cardiologiques du samedi matin et du mardi après midi où l’élite de la cardiologie tunisienne venait se ressourcer et apprendre une cardiologie de pointe. Plus d’une génération de cardiologues a été formée dans cette sanctuaire du savoir.
 
L’idée d’ouvrir une clinique ne l’avait, jusque là jamais effleuré par ce qu’il considère que « ce n’est nullement l’affaire des médecins ». Il s’y plia de bonne grâce et revit un moment ses débuts à « La Rabta ». L’opération « transfert » commença sur les chapeaux de roues. La première clinique cardio-vasculaire était née. Un succès qui le surprit lui-même. Un succès qu’il n’a jamais désiré. « J’ai ardemment voulu rester le médecin hospitalier que j’étais ». « Rien ne vaut la médecine hospitalière », insiste-t-il ajoutant que « c’est une médecine libre de toute servitude si ce n’est l’amour du métier ».
 
Quelque part, il sentait que l’argent avait détérioré la relation médecin – malade. Mais que pouvait-il faire dans un monde où l’argent était devenu le maître mot ? Rien. Regrettant aux larmes une situation qu’il n’est pas prêt d’oublier, Mohamed Ben Ismaïl, officier de l’ordre du 7 novembre, commandeur de l’ordre de l’indépendance et de la République, chevalier de la légion d’honneur française et Commandeur de l’ordre du mérite civil Espagnol, trouve constamment refuge dans son équipe de football préférée, à savoir le Club Sportif Sfaxien –CSS- qu’il suit partout et où il a fini par entraîner sa femme.
 
Désormais, ils sont deux fervents supporters ne ratant aucun match. Ils vivent intensément les matchs de leur équipe. Ils gloussent de bonheur quand elle gagne. Cet amour viscéral de leur club, ils l’ont transmis à leur descendance. Et l’ambiance médicale de devenir également une ambiance sportive. Père de trois enfants, Samia, maître assistant à la faculté de droit de Tunis, Malika, pharmacienne et Mehdi, architecte, Mohamed Ben Ismaïl est heureux de ne pas avoir engendré de médecins comme beaucoup de ses collègues. « J’ai souffert en faisant médecine car j’ai beaucoup travaillé.
 
Et c’est précisément pour cette raison que je n’ai pas tenu à ce que mes enfants fassent médecine », dit-il en soupirant avant d’ajouter souriant : « je n’y ai pas échappé puisque mes deux gendres sont médecins ». « S’il y a une chose qui me manque aujourd’hui, poursuit-il, avec une infinie tendresse, c’est précisément la joie que je lis et vois sur le visage de ces gens simples qu’on ne côtoie que dans les hôpitaux, ces hauts lieux où le savoir se communique et se perpétue », conclut-il nostalgique.
 
 
 
 Tiré du livre à paraître en 2009:
Titre : Médecine et Médecins de Tunisie
 

Auteur : Mohamed BERGAOUI

 

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19 Commentaires
Les Commentaires
Slim Haouet - 18-11-2008 09:46

Article intéressant

Leila - 18-11-2008 12:14

J'ai aimé l'article du Dr ben smail. Très bien fait ; J'ai appris beaucoup de choses merci. Rabi iwafik

Zribi Sofiane - 24-11-2008 15:01

Si Mohamed est plus qu\'un brillant médecin et un grand professeur. C\'est aussi une énergie inépuisable capable de faire déplacer des montagnes

bergaoui Mohamed - 26-11-2008 08:50

Si Mohamed Ben Ismaiel est aussi \"une énergie inépuisable...\", commente Sofiane Zribi. Certainement. En ma qualité d\'auteur, je ne manquerai pas d\'ajouter cette phrase au Portrait de Si Mohamed, notre professeur à Tous...et à toutes. Merci

Youssef - 26-11-2008 12:25

Aprés avoir entamé une journée de travail sur \"l\'experience francaise dans l\'electronucléaire\" et avant de rejoindre la Chambre des Députés , je n\'ai pu m\'empêcher de lire cet article. Et je ne le regrette pas .Bien sur, il faut, l\'hommage sincère du Dr Mechmèche et la plume et le verbe de Mohamed Bergaoui pour dire l\'essentiel des choses. Plutôt que succomber à la nostalgie, c\'est la confiance dans ce pays qu\'on retient, dans ses enfants qui ne cessent de se battre sur le front du progrés et d\'apporter , chaque jour qui se lève , la preuve qu\'il faut faut des hommes, beaucoup plus que les richesses éphemeres, pour faire un pays.

MOURAD LOUSSAIEF - 12-12-2008 14:19

UN GRAND MERCI A SI MOHAMED BEN ISMAIL L\'ami intime à mon père Abdelkader Loussaief rahimahou allah.Mon souhait est de faire de cet article un dossier au sein de ma revue maghrébine le livre d\'or pour la prochaine publication prévue de paraitre au mois de mars 2009.

ben jemia - 12-12-2008 21:21

tres interessant

benhassine salah - 17-12-2008 18:49

Ce grand médecin se souvient de ses patients,ceux qui poursuivent leur traitement, et même ceux qui sont décédés,...y a il une preuve de dévouement aussi grande que celà?

ASSIDI - 20-12-2008 17:02

Si BEN SMAIL est un homme trés respéctable

ben amara habiba - 21-12-2008 10:45

merci pour vous tous de m avoir permis de revivre des moments superbement agréables et inoubliables.oui j ai eu l honneur et la chance de vivre des mois de stage de première et de deuxième année et d externat dans cet excellent service du Pr BEN ISMAIL ou l on apprend la pratique médicale et la cardiologie mais aussi, comme l a si bien dit mon ami Mechmech, la rigueur l efficacité et la ponctualité.je suis fière d avoir vécu dans le service de MR BEN ISMAIL,que je ne quittais que pour aller au cours, et surtout que si MOHAMED,qui etait notre idole, se rappelle chaque fois qu il rencontre mon pére que habiba a été une de ses jeunes étudiants.j en ai les larmes aux yeux.oui son service avait été une grande école de médecine et de cardiologie et aussi d humanisme .je le remercie et l en félicite.

Chadli DZIRI - 22-12-2008 22:59

j\'ai été son externe l\'année universitaire 1973/ 1974, j\'ai appris dans son service la rigueur, la ponctualité et la sémiologie.Son enseignement était toujours pertinent, précis, clair et bref. J\'en garde d\'excellents souvenirs.

Rachid Kamoun - 24-12-2008 19:48

Leader vous dites? Il l\'est vraiment.Quand il a introduit le cathétérisme en Tunisie les grands noms de la cardiologie tunisienne qui étaient bien installés à la tete de leurs services dans les différents hopitaux de Tunis étaient embarrassés et n\'étaient pas prets à le suivre dans cette révolution o combien contraignante pour leur quotidien et c\'est donc à partir de ce moment qu\'était née l\'Ecole de Cardiologie Tunisienne qui a permis la formation de plusieurs générations de cardiologues et le démarrage de la chirurgie cardiaque en Tunisie depuis presque quatre décennies. Humaniste?Il l\'est au quotidien puisque je peux témoigner que tous les jours il est confronté à des valves cardiaques \"défectueuses\" à remplacer ou à des vaisseaux\"bouchés\" à \"reperméabiliser\" mais il ne pose ses indications qu\'après avoir évalué le patient au niveau de tous ses organes mais aussi en respectant sa dignité d\'humain libre de décider pour son corps après un avis éclairé et sans contrainte psychologique.Il dit qu\'il faut TOUJOURS évaluer le bénéfice d\'une intervention par rapport à une autre alternative thérapeutique avant de prendre la décision d\'opérer un malade.Je suis Anesthésiste et je tiens tous les jours compte de ce \"dicton\" avant de décider d\'anesthésier un patient pour subir un acte opératoire.

MAALEJ abdessalem - 02-02-2009 10:45

c etait un honneur de passer par son service et d assister au conseil de sante qu il preside

Mohsen ZAOUALI - 02-03-2009 00:10

J’ai le privilège de compter parmi les élèves du professeur Mohamed Ben Ismail. A coté de ses qualités humaines, de sa générosité, de son amour pour la médecine et de ses capacités au travail, Si Mohamed est un meneur d’hommes. Il a constitué autour de lui une équipe d’éminents cardiologues et a fait de l’hopital La RABTA un pole d’excellence de cardiologie. Si Mohamed est par ailleurs un grand sentimental, qualité qu’il s’applique à cacher. Mon affection pour lui n’a d’égale que l’admiration que je lui voue pour son amour de la cardiologie, sa rigueur dans le travail et la qualité de ses jugements. Il représente pour moi un modèle. Si Mohamed est le père de la cardiologie moderne tunisienne et la majorité des cardiologues tunisiens s’enorgueillent d’appartenir à son école

Ben Gaied bachra - 03-06-2009 22:41

Si Mohamed est le meilleurs enseignant et patron que j'ai eu lors de ma formation universitaire.Que Dieu lui donne la bonne santé.

SAMIA - 07-12-2009 21:13

je suis trés fier qu'en tunisie on est de si bon cardiologue, et dr ben smail est vraiment un grand homme , malgré mon refus de me faire opéré il a su trouver les mots pour me convaincre. Je lui doit un grand merci . RABI YA3TIH EL SAHA

Ali BEN FADHEL et GHARBI GUELMAMI NaÏma - 13-03-2010 11:11

Mille fois merci pour ces moments de bonheur que nous venons de revivre à travers ce témoignage. Nous avons travaillé à la Rabta où nous nous sommes connus et mariés depuis 25 ans.Que de beaux souvenirs. Nous tenons à féliciter l'honoré du 50ème anniversaire de l'université Tunisienne le Pr MECHMECHE. Bien qu'un accident de la vie nous a éloigné de la Rabta, nous n'oublions rien, et nous en sommes toujours trop fiers, nous voulons dire en ce moment de bonheur au père du pôle de cardiologie de la rabta, le Pr BEN ISMAIL RABI YA3TIH EL SAHA , et nous nous permettons de rappeler au Pr Mechmeche à qui nous exprimons notre reconnaissance : "ammaezzabadou fayadhhabou jofan wa amma mayanfaaou ennasa fayamkhouthou filardhi" Ali et naima BEN FADHEL

bouslimi - 01-12-2010 21:55

bon pour moi, un jeune cardiologue qui essai de sentir encore le bon chemin sur les pats des grands, le Pr Ben Ismail est le patron de mon patron, le Pr Mechmeche,je me sens très très fier de lire la biographie de Mr Ben Ismail et je me dis siiiiiii un jour je peux regarder en arrière et dire j'ai fais une très bonne carrière ,comme aurait dit si Ben Ismail.

meddah - 14-03-2011 15:19

je suis reconnaissante à ce professeur..à cet homme unique en son genre qui m'a beaucoup aidée. j'étais l'une de ses patientes, opérée à coeur ouvert depuis 1986. Encore merci pour vous et votre équipe . Vous etes un homme rare .

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